industrie européenne

Le monde entier semble avoir souffert de cette guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ; et la zone euro ne fait pas exception. La production dans la zone euro connait en effet un grand recul, la dernière fois qu’une croissance a été enregistrée, c’était il y a plus de 5 ans.

Une véritable panne industrielle

Selon les données recueillies, on connait une baisse de production de plus de 1,5 % depuis le mois dernier de cette année. À première vue, ce coup de frein semble relever tout simplement d’une panne constatée auprès des moteurs de l’industrie européenne. En effet, l’Allemagne par exemple est en tête de liste des pays dont les activités ne cessent de décroître. Une baisse de demande à l’échelle internationale est en train d’affaiblir les activités de cette première puissance économique, en plus des nouvelles normes contre la pollution qui ont été imposées. Ensuite vient l’Italie, qui est suivie de près par la France.

Mais à vrai dire, ce ralentissement est constaté à l’échelle internationale. Ce sont les échanges mondiaux qui sont aujourd’hui en baisse, et ce, dans tous les secteurs. L’activité industrielle connait cette mauvaise passe, à l’issue du ralentissement du commerce au niveau international, mais également des décisions politiques incertaines de ces dernières années.

Par exemple, les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis sont en train de révolutionner le système. Il s’en suit un ralentissement économique, dans la mesure où les importations chinoises sont en baisse aujourd’hui.

Il y a également la crise que connaissent les pays exportateurs du pétrole, qui provoque également un ralentissement un peu partout.

La France en mauvaise pente également

En début d’année, les activités étaient beaucoup plus vivantes en France. Mais ces trois derniers mois, les difficultés ont plutôt tendance à se renforcer. Nombreuses sont les cessions et les liquidations judiciaires prononcées ces derniers mois au niveau du tribunal de commerce. De nombreuses usines préparent également une cessation d’activité après ce mois. Selon les experts en économie, les reculs par rapport aux ventes à l’export et aux nouvelles commandes sont les principaux problèmes de cette décroissance.

Il y a quelque temps, on a commencé à bénéficier d’une baisse de l’inflation, que les industries ont particulièrement appréciée. Cela étant, cette baisse de l’inflation n’a pas pu limiter la hausse des coûts de production. Le prix des matières premières reste toujours très élevé et les importations sont en baisse.

Mais cette baisse de production va également prendre un tout autre tournant dans le pays, notamment une répercussion inévitable sur le secteur de l’emploi. Cette répercussion annonce une tout autre perspective de l’économie nationale et notamment de sa croissance.

Dans tous les cas, l’industrie européenne reste une industrie solide. On espère une relance dans les 12 prochains mois par rapport à l’évolution de l’activité. Sinon, il ne faut pas non plus oublier que la qualité de service européenne est unique au monde et que la zone euro a toujours connu une forte demande intérieure. La révolution numérique pourrait également constituer ce coup de pouce tant attendu.